Bruno

Les mardis de la culture à Mons Dérèglement climatiqueLes adaptations en cours dans le pays de FayencePar Bruno Bazire Dans le Pays de Fayence (PdF) 83440 : Allons nous sur la préparation de la résilience du territoire ?  Doit-on compter uniquement sur les élus et les responsables pour anticiper un futur incertain ?  Face aux dérèglements climatiques, quels sont les projets d’ADAPTATIONS ? Voici un panorama, non exhaustif, des projets portés par les associations, la communauté de communes, les mairies, les habitants, …  Longtemps, l’écologie a été considérée comme une utopie, en France et ailleurs. Le temps est venu où les utopistes ont changés de camp. Ce sont ceux qui pensent que le « Monde » peut continuer tel qu’il est qui sont des utopistes. Vous connaissez : … une croissance infinie dans un Monde fini, il faut être un fou, ou un économiste, pour le vouloir ! Mais, en PdF, nous avons eu un électrochoc en juillet 2022. La courbe de la consommation d’eau allait croiser celle de la ressource. Donc, menace de coupure d’eau ! Le premier d’entre eux s’est exclamé : « comment aurait-on pu s’attendre à ça ! » Sans doute, avait-il oublié ses engagements pris lors de cette soirée organisée par le Collectif DEMAIN PdF, pour que les candidats aux Municipales du PdF, s’expriment et s’engagent pour la démocratie participative et l’adaptation du territoire aux dérèglements climatiques, le 7 février 2020. Même les « responsables » les plus réfractaires aux problématiques environnementales, certains élus par exemple, ont du suivre les directives gouvernementales et appliquer sur notre territoire les lois SRU, ALLUR, EGALIM, ZAN, … et les programmes PCAET, PAT, ZA-EnR, Mobilités douces, … et les programmes Européens Territoires d’Industries, LEADER, … Pas forcément par conviction, mais parce que source potentielle de financement, essentielle avec la diminution des budgets de communes. Présentation des consommations locales d’énergies Productions locales d’énergies. Présentation l’aménagement de la future voie verte de Tourrettes Rencontres avec la population du pays de Fayence L’association Vélopistes pour la mobilité douce. Présentation des associations partenaire. Les actions du Collectif DEMAIN PdF se sont naturellement calées sur ces agendas, si ce n’est les ont devancées. Cela pourrait être une esquisse d’une démocratie participative. Pourrait-on arriver à une démocratie délibérative, qui pourrait éviter un vote contestataire et que les mairies soient prises par l’extrême droite. Si cela devait être le cas, tout ces projets pourraient être supprimés. Cette conférence est un point d’étape sur les projets, nombreux, portés par la communauté des associations et des gens engagés. Tout cela peut paraitre dérisoire par rapport aux enjeux climatiques et de la perte de la biodiversité. Cette Présentation de projets pour préparer l’adaptation à un monde qui ne sera plus le même, lorsque d’autres cycles de crises viendront. Le Covid nous aura appris cela ! Lorsqu’il n’y aura plus des milliards distribués dans nos escarcelles, pour maintenir une société à bout de souffle, épuisant ces dernières ressources pour satisfaire l’avidité des 1 %. On peut espérer que ces expériences et tentatives locales seront précieuses par l’expérience qu’elles nous auront apportée. Ne les jugez qu’à leur potentiel, peut-être maladroites, d’esquisser un mode soutenable pour des générations qui auront à subir notre inconséquence. Nous vivons sur cette planète comme si nous étions les dernières générations. Notre devoir était de laisser le monde dans l’état où nous l’avons trouvé en y entrant. Ne fermons pas la porte aux nouvelles générations. Offrons leurs un catalogue de propositions enthousiastes à développer. Bruno Bazire Transiliance SRU : solidarité et au renouvellement urbain ALUR : Accès au Logement et Urbanisme Rénové EGALIM 1, 2, 3 : États généraux de l’alimentation ZAN : zéro artificialisation nette (ZAN) des SOLS à l’horizon de 2050 PCAET : Plan climat-air-énergie territorial PAT : Programme alimentaire territorial ZA-EnR : Zones d’accélération des énergies renouvelables Mobilités douces : pratiques et les moyens de déplacements peu ou non polluants, comme la marche, le vélo, le covoiturage ou le véhicule électrique,… LEADER 2023-2027 : Liaison entre Actions de Développement de l’Économie Rurale – « Valoriser les spécificités du territoire déjà connues ou émergentes pour composer un avenir durable »,

Visite au site d’enfouissement de Bagnols en Forêt le 8 avril 2024. Magali, Dirk, Frédéric, Jean-Jacques, Kai. Un petit groupe de quatre visiteurs se tient à l’entrée de la décharge de Bagnols, officiellement appelé l’ISDND du Vallon des Pins. En haut des montagnes, entre les roches rouges du pays du Blavet, se trouve ce Vallon des Pins. Cependant les pins du lieu, ceux-ci ont depuis longtemps été abattus et ont laissé la place au stockage en surface des déchets ménagers ultimes résiduels, qui sont ici mis en œuvre par un compacteur à déchets. La visite a eu lieu dans le cadre du programme Visite de la Passion organisée par l’Office de Tourisme le 8 avril 2024. Après que tous les participants se soient inscrits sur la liste des visiteurs, le dirigeant Frédéric Sebillotte de la Société Publique Locale du Vallon des Pins, dépendante en partie de la Communauté des Communes du Pays de Fayence, vient donner des informations sur l’établissement et faire une petite promenade dans une partie du site. Quiconque pensait que des papiers volants et des sacs en plastique volaient partout dans et autour de la décharge se trompait. Tout est bien organisé et clair. Au portail d’entrée, deux  ponts bascules attendent les 12 à 16 camions qui arrivent ici chaque jour en provenance des régions de Cannes, Draguignan et Pays de Fayence. Cela correspond à environ 300 t de déchets par jour. La décharge est destinée à recevoir les déchets ménagers ultimes résiduels d’environ 400 000 habitants. Le verre, le papier, le carton et les matériaux d’emballage ont déjà été collectés séparément et envoyés au recyclage. L’installation du Vallon des Pins est conçue pour durer 25 ans, après quoi elle sera fermée puis suivie et contrôlée pour au moins 25 ans. Anne Guy, responsable du traitement des déchets à la ComCom Pays de Fayence Les camions sont pesés en entrée et sortie du site pour connaitre le tonnage de déchets vidé. Un contrôle de la non radioactivité de chaque camion est réalisé. Il arrive que des déchets faiblement radioactifs, souvent médicaux, soient détectés à l’entrée du site. Ces  déchets sont isolés et pris en charge par les pompiers. Après le déchargement sur une zone de stockage de 1,5 hectare  équipée d’une bâche épaisse en plastique, un conducteur de pelle de tri  contrôle le contenu du chargement  et procède à une inspection visuelle. Petits meubles, électroménagers, matelas, métaux et déchets encombrants sont repêchés directement dans le déchet  pour être mis de côté et repris par la collectivité pour les renvoyer sur un centre de tri. Il existe des directives  très strictes concernant la nature des déchets des communes clientes. L’élimination des déchets privés ou commerciaux n’est pas possible ici. « Le recyclage des bouteilles en verre à l’aide des conteneurs mis en place est si simple qu’il est incompréhensible qu’une partie de la population ne les utilise toujours pas et jette simplement le verre dans les déchets résiduels », s’indigne à juste titre le dirigeant. L’établissement du Vallon du Pin emploie sept personnes et est ouvert de 6h à 16h30, cinq  jours par semaine ainsi que le samedi matin. Des objectifs de réduction stricts sont fixés pour les années à venir, comme l’ont souligné Anne Guy, responsable du traitement des déchets à la ComCom Pays de Fayence, et René Bouchard, maire de Bagnols, lors d’une assemblée publique citoyenne à Tourrettes le 6 avril 2024. Si ces objectifs ne sont pas atteints, des amendes seront imposées par l’État. Les relations publiques revêtent une grande importance pour Anne Guy, René Bouchard et Frédéric Sebillotte. « Nous voulons que moins de déchets soient produits et que davantage de déchets soient recyclés », tel est le credo. « Les piles au lithium éparpillées dans les poubelles ou retrouvées dans le petit électroménager ou les jouets d’enfants constituent un problème de plus en plus important », explique Frédéric Sebillotte. Ceux-ci commencent à brûler en cas de choc. « Le risque de propagation d’un incendie ne peut être sous-estimé, c’est pourquoi les terrains  autour de la décharge sont débroussaillés et entretenus annuellement », a déclaré Mr Sebillotte. Les forêts environnantes du Blavet doivent, bien entendu, également être protégées des risques d’incendies. Un autre problème est la proportion élevée de 10 à 15 % de verre usagé dans les déchets résiduels livrés.  Pour garantir que le message parvienne à la population, nous misons sur la transparence à travers des événements d’information et des visites sur place. Les succès de la politique de réduction des déchets sont également visibles : de 2014 à 2023, la quantité de déchets en Pays de Fayence a déjà été réduite de 30%. La prochaine visite de la décharge de Bagnols aura lieu le samedi 20 avril 2024. Celle-ci est organisée par l’Ambassadeur du Tri, Christophe Payet de la ComCom. Les personnes intéressées peuvent le contacter (Tél. 07 88 56 33 08, c.payet@cc-paysdefayence.fr)Informations sur le nouveau système de collecte des déchets : https://www.cc-paysdefayence.fr/dechets/redevance-incitative-2/

Fin heureuse pour la ZA-EnR de Montauroux 9 hectares de belle forêt, préservés à Montauroux ! > 02-2024   Suite et FIN heureuse ! du projet de parc photovoltaïque qui était initialement prévu sur une belle parcelle de forêt aux Fréyères à Montauroux 83440 (entre la vallée de la Siagne et l’ancienne gare de Tanneron) : les 9 ha de nature, avec de beaux spécimens d´arbres remarquables dont de grands chênes centenaires et de grands arbousiers, seront préservés ! L’étude environnementale engagée par EdF, était très avancée. Elle révèle qu’une espèce rare de chauve-souris qui fait partie des listes officielles de protection. Oui, il faut trouver une petite bête pour sauver de grands arbres ! Donc EdF-EnR (Énergies Renouvelables) abandonne cet emplacement de parc photovoltaïque de 5,5 ha de panneaux sur 9 ha au total, de défrichement.   Le Collectif DEMAIN Pays de Fayence est conforté dans ses observations et décisions : la pression citoyenne nous semble avoir joué aussi un rôle dans cette issue.   Il n’y a plus qu’à trouver une autre alternative, judicieuse, pour appuyer le développement d´énergies renouvelables (panneaux ou autres), ceci en limitant l´impact au strict minimum. Une piste serait de raisonner en plusieurs secteurs plus petits plus faciles à intégrer. Par exemple, sous les lignes à haute tension, qui sont déjà défrichées. Sur les toitures des zones commerciales, pour de l´ombrage en ville et au-dessus des parkings, etc.   Il nous faut nous affranchir des énergies fossiles, pour LUTTER contre la DÉSERTIFICATION !   Les changements climatiques opèrent en Europe, touchée de plein fouet : Par exemple, en Espagne et dans les Pyrénées Orientales, il ne pleut quasiment pas depuis 3 ans. Les vues aériennes comparatives sont probantes.  Cela nous était en effet annoncé par les scientifiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat), et la France est tout autant chahutée par les sursauts de bascules climatiques. Constatons les inondations exceptionnelles dans le Nord qui se sont produites 3 fois de suite. Par ailleurs le développement des énergies renouvelables ne suffira pas, dans une électrification massive et générale de la société : ne perdons pas de vue que la réduction des gâchis énergétiques, (ex. par l´isolation, une culture de l’organisation solidaire, …) et la réduction de consommation, restent essentiels, pour plus de bonheur. Mais pour atteindre les objectifs, il faudra un changement de modèle de société, plus juste pour l’ensemble du vivant (on en reparlera ;-).     Pourquoi installer des énergies renouvelables à Mons et sur le Pays de Fayence ?   Il est clair que les énergies fossiles, actuellement extraites pour le fonctionnement de nos sociétés, ont des impacts considérables : autant sur l’environnement, la santé, le climat, la biodiversité que l’utilisation des ressources en minerais. Sans parler des tensions géopolitiques, guerres et corruption qui y sont associées. La guerre en Ukraine nous a révélé notre dépendance à ces régimes dangereux.   Le STATUT QUO, de laisser cramer du pétrole, n’est pas viable.  C’est lui qui nous pousse vers la désertification !   Il est souhaitable de trouver un minimum d’indépendance dans la production d’énergie électrique locale : il est question-là d´indépendance en termes de ressources, autant qu´en termes géopolitiques, c´est à dire vis à vis de pays producteurs/vendeurs, diamétralement opposés à nos valeurs sociétales dans la plupart des cas.Ce choix, d´accroissement de productions électriques renouvelables, va effectivement avoir un impact environnemental, mais plus faible que les fossiles. Il n´est pas question à nos yeux d’envisager une société tout électrique, comme le promeut, le gouvernement, avec le pétrole. Ceci est pourtant irréaliste à l´heure actuelle. Nous ne pouvons pas fournir l’électricité pour un parc total de voitures électriques, sans parler de camions, de cargos, d’industries, et la folie galopante du numérique. Ne nous fourvoyons pas dans une pseudo Transition énergétique et numérique, toujours plus gourmande ou maquillée d´énergie vendue verte. Il nous faut réduire drastiquement les gaspillages et les utilisations injustifiables d´énergies, toujours grandissantes et une consommation insatiable de nouveaux biens et services. Relevons notre niveau d´imagination, et notre ambition pour une sobriété heureuse et créative, qui met en relief plus de partage, et qui assure un accès à tous à un minimum de bien-être.   ENSEMBLE, nous pouvons AGIR efficacement.   Ce qui nous motive, c’est d´encourager de nouvelles orientations et décisions, les accompagner, … et limiter l´amplitude des problèmes locaux déjà visibles ici. Dans un futur proche et de long terme : nous ferons face à des défis alimentaires, énergétiques, de mobilité, de biodiversité, humains… donc de sécurité globale. Nous devons encourager une vision globale de l’interdépendance de ces sujets. Si nous n´avons aucune prise sur les évènements plus globaux, planétaires, agissons déjà pour notre territoire, avec nos voisins. Mais nous ne devons pas sacrifier des zones de biodiversité remarquables. Nous devons rester vigilants et, inspirants, sur l’implantation des parcs photovoltaïques en Pays de Fayence. L’appât du gain ne doit pas nous rendre aveugle. Il faudrait d’ailleurs réfléchir à la manière de répartir ces nouvelles « grosses » ressources financières pour nos petites communes. Sinon les bonnes intentions initiales pourraient vite paver un enfer environnemental et sociétal. Heureusement, il a été négocié, avec les opérateurs, une dotation pour un fonds de redynamisation destinée exclusivement à l’agriculture nourricière (voir VarMatin).   Mais pour le reste !?   Pour nous en prévenir, organisons des projets citoyens, locaux, afin de gérer chaque étape et chaque choix et assurons-nous qu’un minimum d’énergie nous soit réservé, en cas de restrictions. Un organisme aide à monter des projets : energie-partagee.org Renforçons nos dialogues et nos compétences. Faisons-nous entendre : nos forces doivent toutes être complémentaires en ce sens.   L’équipe du Collectif Demain PdF.